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Ici commence la mer

Une simulation de pollution dans la Dyle.

Les pompiers étaient à Ottignies le 22 juin, pour créer le problème !

« Pas de panique, il s’agit d’une pollution naturelle, 100% biodégradable, à base de cassis », rassure Isabelle Delgoffe, de la Cellule de Coordination du Contrat de Rivière Dyle-Gette.

Les pompiers sont entrés dans l’égout situé à l’arrière du centre commercial du Douaire, pour y déverser un liquide « couleur cassis », afin que le public présent puisse en suivre le trajet en direction de la Dyle.

« Beaucoup de gens n’imaginent pas le cheminement des eaux depuis les avaloirs jusqu’à la mer, il y a tellement peu de visibilité », regrette le président du Contrat de Rivière Marc Bastin. « Nous voulons prévenir avant de sévir - les mégots, peinture, graisse de friture… jetés dans l’avaloir arrivent dans la rivière, puis dans la mer - mais si on doit sévir, on sévira. »

Le président du Contrat de Rivière reconnait cependant la difficulté, pour les agents « constatateurs », de retrouver le fumeur qui a jeté son mégot dans l’avaloir, ou le frituriste sa graisse de friture.

Les mégots, les huiles… mais aussi les lingettes encore trop souvent jetées dans les toilettes!

« Les stations d’épuration traitent les eaux usées, pas les déchets. Les déchets doivent être jetés dans la poubelle ! », insiste Nathalie Florin, en charge de la communication de la Société Publique de Gestion de l’Eau (SPGE).
 

« Ici commence la mer »


La simulation de pollution s’est déroulée dans le cadre de la campagne de sensibilisation « Ici commence la mer » de la SPGE et du Contrat de Rivière: plus de 1000 macarons (en pierre de lave) émaillés, symbolisant une bouée, ont été placés aux abords des avaloirs, partout en Wallonie (10 à Ottignies, Limelette et Céroux-Mousty). Pour rappeler aux distraits de ne rien jeter dans les avaloirs.

L’intercommunale inBW – qui gère 36 stations d’épuration dans notre province, pour traiter un peu plus de 90% des eaux usées – constate entre 20 et 30 pollutions, chaque année. A cause desquelles les eaux qui sont rejetées à la rivière ne sont pas aussi bien traitées qu’elles devraient l’être.

« Les boues polluées ne peuvent pas être utilisées en agriculture. Elles doivent être incinérées », explique le président de l’inBW Christophe Dister. « Ce qui représente un double coût pour la population, qui assume le coût vérité de l’assainissement. ».

Curieux de découvrir les macarons placés par les ouvriers communaux aux alentours du pont de la Dyle, l’échevin de l’Environnement Philippe Delvaux a rappelé que la Ville avait mené une action similaire en janvier, avec l’UCLouvain, en fixant des plaques « Ici commence le lac » à côté d’une cinquantaine d’avaloirs de Louvain-la-Neuve. « L’eau est une préoccupation essentielle dans notre Programme Stratégique Transversal et se décline à différents niveaux : la réduction de la consommation, le raccordement au réseau d’égouttage public pour les habitations qui rejettent encore leurs eaux usées dans la Dyle, la poursuite de l’aménagement de la promenade « Les berges de la Dyle », la prévention contre les inondations… », a énuméré l’échevin, avant d’annoncer que parmi les mesures prises pour aider les habitants qui ont souffert de la crise du Covid-19, le Collège a prévu une prime de 25 talents, la monnaie locale, pour l’acquisition d’une citerne à eau de pluie.

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